«C’est incroyable de penser à tout ce qui s’est passé en 10 ans. C’est une inauguration qui vient faire la preuve que ce qui était un projet il y a 10 ans est maintenant un succès», a lancé le directeur général du Cégep de Thetford et du CEC de Lotbinière, Robert Rousseau.
À ses débuts, le CEC de Lotbinière recevait 24 étudiants dans un seul programme et dans trois classes. Aujourd’hui, il accueille en moyenne 180 étudiants par session, compte deux programmes préuniversitaires, trois programmes techniques, plusieurs choix d’attestations d’études collégiales, de la formation continue ainsi que le programme Tremplin-DEC.
Le nouvel édifice d’une superficie de 765 mètres carrés regroupe de nouvelles salles de classe, dont une équipée d’écrans sur tous les murs, ce qui permettra un enseignement à 360 degrés. Il y a aussi une salle d’étude et de travail, des locaux spécialisés ainsi que des bureaux pour les employés et les enseignants. Une passerelle relie cette nouvelle partie au Complexe des Seigneuries.
«J’ai la conviction que le CEC de Lotbinière est l’un des centres qui est le mieux organisé, le mieux structuré et dans les plus beaux actuellement au Québec. Avec ce que je vois ici, on est dans les ligues majeures», a soutenu M. Rousseau.
L’implantation de l‘enseignement supérieur dans la MRC de Lotbinière est un avantage non négligeable, ajoute la députée de Lotbinière-Frontenac, Isabelle Lecours. «Le CEC est essentiel pour le développement, pour la prospérité et la vitalité de notre belle région.»
Tourné vers l’avenir
Si le moment était à la fête, la direction du Cégep de Theteford et du CEC de Lotbinière planche déjà sur l’avenir. La population de la MRC étant en croissance rapide, celle de la population étudiante le sera tout autant dans la prochaine décennie.
«On sait que le territoire de Lotbinière va poursuivre son développement et on va le faire avec vous. Il faut qu’il y ait une synergie totale. Aujourd’hui, on annonce un agrandissement. Demain, la population jeune va continuer d’augmenter ce qui fera plus d’élèves au primaire et au secondaire, mais aussi au CEC et il faut être prêt», a assuré M. Rousseau.
Afin de demeurer attractif auprès des jeunes de la région, le CEC devra bonifier son offre de programmes en prenant en compte les besoins du milieu dans un horizon de 10 ans, indique Robert Rousseau.
«Il y a différentes possibilités. Au moment où l’on se parle, on y travaille et on y réfléchit. Ce qui est clair, c’est que ça doit répondre à des besoins. […] Quels programmes seraient utiles à notre région et au Québec. Ça nous permettrait de positionner le CEC de Lotbinière sur l’échiquier régional et national.»
Cela peut également impliquer des équipes sportives. Si la majeure partie de la clientèle du CEC provient de la MRC de Lotbinière, l’équipe de hockey féminin a attiré des étudiantes de l’extérieur.
«Le Cégep de Thetford a une certaine spécialisation au niveau sportif et elle pourrait se transférer à Lotbinière», a soutenu M. Rousseau. L’implantation d’autres équipes, nouvelles disciplines ou disciplines déjà offertes à Thetford Mines, est également étudiée.
Cette nouvelle offre devra répondre également aux besoins de la future communauté étudiante, précise Robert Rousseau.