Ainsi, ils ont décoré les murs des deux établissements d’affiches diverses, mais ils ont aussi organisé, le 12 septembre dernier, un café intersyndical sur les deux sites de l’institution d’enseignement.
Les participants de tous les corps d’emploi en ont profité pour socialiser et discuter du processus de négociation. Par ailleurs, les personnes présentes ont participé à un vote symbolique qui dénonçait à la fois la hausse salariale de 30 % que se sont voté les députés de l’Assemblée nationale et l’attitude du gouvernement aux tables de négociation.
Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre qui nuit au recrutement et à la rétention des enseignants, les enjeux liés à la précarité des emplois, l’évolution insuffisante des salaires face au coût de la vie et de l’inflation ainsi que la volonté du gouvernement de faire de l’enseignement à distance une norme sont les principales sources d’inquiétude partagées par les membres du syndicat.
Rappelons que les quelque 420 000 employés de l’État représenté par le front commun (CSN, CSQ, FTQ et APTS) sont sans contrat de travail depuis le 31 mars dernier.