Chaudière-Appalaches se classe au troisième rang des régions qui ont le plus grand nombre de postes vacants derrière Montréal (4 560) et la Montérégie (4 415).
Par ailleurs, certains secteurs sont plus touchés que d’autres, souligne Statistique Canada. La fabrication de produits de bois, la fabrication de produits en plastique et en caoutchouc, la fabrication de produits métalliques, la fabrication de machines et la fabrication de matériel de transport sont les secteurs où les besoins sont les plus importants avec respectivement 145, 255, 680, 120 et 355 postes à pourvoir.
De son côté, Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) a réalisé un sondage auprès de ses membres. À l’échelle de la province, 98 % des entreprises sondées ont des postes vacants, cela représente des pertes évaluées à 7 G$.
«Ces milliers de postes vacants représentent des milliards de dollars de pertes pour notre économie. Les exercices de planification précédents n’ont pas permis de répondre aux besoins en main-d’œuvre du Québec. La compétitivité et le développement de nos entreprises manufacturières et de notre économie en ont souffert. Le gouvernement doit, cette fois-ci, s’assurer que sa planification ait un réel impact pour combler les besoins de main-d’œuvre des entreprises et des manufacturiers du Québec», a noté la présidente-directrice générale MEQ, Véronique Proulx.
MEQ rappelle que plusieurs solutions ont été présentées au gouvernement, notamment celle d’augmenter le seuil d’immigration et de veiller à ce que le nouveau Programme de sélection des travailleurs qualifiés prenne en compte les besoins du secteur manufacturier.