«Le CALQ ne peut en aucun cas discuter du dossier d’un organisme avec un tiers», a signalé d’entrée de jeu la porte-parole du CALQ, Honorine Youmbissi.

Elle a rappelé que tous les organismes ont été évalués par des comités consultatifs composés d’intervenants «compétents» qui les connaissent et sont conscients de leur incidence dans leur milieu. Les critères concernent l’acquittement du mandat (qualité artistique, diffusion et rayonnement), contribution au développement du secteur et efficacité organisationnelle (budget et gouvernance).

«Un principe d’équité guide la répartition des fonds disponibles. Les organismes sont également positionnés en selon leur région, de leur fonction et de leur niveau d’activité et discipline.»

Le CALQ tient aussi compte de la taille de la structure dans ses décisions, a assuré Mme Youmbissi. Les organismes peuvent choisir le programme le mieux adapté à leurs profils.

Selon ce qu’elle explique, le Soutien à la mission, dont bénéficie le Moulin du Portage, appuie la réalisation de l’ensemble des activités liées à la mission artistique des organismes qui existent depuis au moins cinq ans, sont dotés d’une structure administrative permanente et ont une planification à moyen et long terme.

Le CALQ avait confirmé, en septembre 2016, le changement qu’il apporterait à ses programmes. Deux nouveaux en ont découlé: Soutien à la mission et Soutien à la programmation spécifique. «Ils visent à insuffler une vitalité durable aux organismes qui se distinguent afin qu’ils réalisent pleinement leur mission et leurs activités. Leur création s’appuie sur les résultats d’une vaste consultation ayant associé 1700 personnes à la réflexion sur les grands enjeux des milieux artistiques et littéraires», a-t-elle enchaîné.